Évaluation de l’insécurité alimentaire chronique au Niger – 2019

Selon le rapport d’évaluation de l’insécurité alimentaire chronique, un tiers des ménages nigériens sont confrontés à une insécurité alimentaire chronique allant de modérée à sévère. Ils subissent des carences alimentaires saisonnières deux à quatre mois par an et ont une alimentation peu diversifiée.

Ce travail a permis de faire un classement des niveaux de gravité de l’insécurité alimentaire chronique pour vingt-quatre zones comprenant treize zones de moyens d’existence prédominantes au Niger. La classification IPC de l’insécurité alimentaire chronique comprend quatre niveaux de sévérité de l’insécurité alimentaire chronique (IAC). Cette analyse prend en compte trois domaines de sécurité alimentaire : la qualité des aliments consommés, la quantité des aliments consommés et la malnutrition chronique.

À partir de l’analyse de ces domaines, l’ensemble du pays a été classé en IAC modérée (niveau 3) à l’exception de la zone 14 (sud-est de la région de Maradi) et de la zone 23 (centre de la région de Zinder) qui ont été classées en IAC sévère (niveau 4). Au total, 32 % des 19,3 millions d’habitants du Niger ont été classés en IAC modérée (niveau 3) ou sévère (niveau 4).

C’est dans le sud-est de la région de Diffa et dans le centre de la région de Maradi que la prévalence d’IAC modérée et sévère était la plus faible bien que, même dans ces régions, un quart de la population soit en situation d’IAC modérée et sévère.

L’analyse de l’insécurité alimentaire chronique a été réalisé par un consortium d’experts venus de plusieurs institutions en toile de fond le Réseau de systèmes d’alerte précoce contre la famine (FEWS NET), le CILSS et l’Unité de soutien mondial pour la classification par phase intégrée (GSU IPC) en collaboration avec des représentants de différents ministères nigériens, des ONG internationales et locales et des agences des Nations Unies ONU.

Source: Aghrymet

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