Cette étude réalisée par des chercheurs de l’Université de Tillabéri et ceux de l’Université de Liège (Belgique) a permis de réaliser une description de la dynamique physique, organisationnelle du milieu ainsi que la typologie des exploitations agropastorales, des ménages en fonction du type d’activité exercées et du revenu par ménage. Un état de lieu des difficultés rencontrées par les agropasteurs ainsi que les adaptations mises en place par ces populations pour se prémunir des risques liés aux conditions de vie extrêmement difficiles dans le Sahel Nigérien a été fait.
La présente étude, réalisée en collaboration avec la Coopération Technique Belge (Belgian Development Agency ou ENABEL), la Faculté Universitaire des Sciences Agronomiques de Gembloux et L’Université de Liège s’inscrit dans le cadre des activités inter universitaire en Développement, Environnement et Sociétés de la communauté francophone de Belgique. Elle est le résultat d’un travail mené dans la partie nord-ouest du Niger, au niveau de quatre villages de la zone de Toukounous : maternité du zébu Azawak au Niger.
L’objectif global du travail est d’atteindre une meilleure connaissance du mode de fonctionnement du système agropastoral de la zone, des dynamiques en œuvre ainsi que de relever les contraintes qui limitent son efficacité.
En plus de ce qui est annoncé ci-haut, l’étude a également permis d’observer l’efficacité des résultats obtenus par le projet d’ENABEL portant sur l’amélioration d’un système endogène qui allie gestion rationnelle des ressources naturelles (eau, pâturages), de l’espace (mobilité, flexibilité), lutte contre la détérioration des sols, cohabitation pacifique des populations à travers la valorisation d’une ressource locale: le Zébu Azawak, pour s’adapter aux changements climatiques et lutter contre la pauvreté.
Titre du Poster: L’agropastoralisme comme pratique agroécologique de valorisation des ressources locales pour s’adapter au changement climatique et lutter contre la pauvreté